

ESTELLE DECLÉÈNNE
PHOTOGRAPHE
PATRIMOINE & MÉMOIRE
01 PORTFOLIO


02 BIOGRAPHIE/DÉMARCHE
Estelle Decléènne
Iconographe et chef du service photo des Guides du Figaro Quotidien pendant dix ans, j'ai choisi de quitter la presse pour parcourir l’Europe en quête de lieux jadis souffrants (prisons, asiles psychiatriques, sites sidérurgiques…), passés pour la plupart sous l’angle mort de l’histoire, dans le but de former un inventaire obscura, une contre archive de l’Histoire.
Je ne photographie pas ce qui est abandonné, je photographie ce qu’il en reste de vivant : une trace, une lumière, un souvenir.
J’aime l’idée que mes images puissent dialoguer avec la littérature, l’architecture, la mémoire familiale ou collective.
Je ne me définis pas uniquement comme une “urbexeuse”, mais plutôt comme une observatrice du fragile.
Je suis la formule du plasticien allemand Anselm Kieffer:
«Sans mémoire, il n’y a pas d’identité»
Lauréate du Prix du Public Espace Belleville Paris 2023
Lauréate Festival "Objectif Femmes" Paris 2022
Exposition
Exposition Espace Bonlieu Annecy Décembre-Janvier 2024
Exposition "Bene-Lux" Square d'Anvers Paris 9 Sept-Déc 2023
Exposition "Des liens, des lignes" Espace Belleville 2023
Exposition "Landscapes" Galerie Daltra-Megève 2023
Exposition Festival "Objectif Femmes" Mairie de Paris 2022
Exposition aux "Voies Off" Arles 2019 et 2021
Exposition "Le temps à l'oeuvre" Rocheservière 2021
Contre archive
En ouvrant les tiroirs de la mémoire de ces lieux à travers le médium photographique, je cherche à capter cet instant fragile où le passé subsiste encore, juste avant que toute trace matérielle ne disparaisse à jamais.
Ces espaces portent la double blessure de l’abandon, à la fois physique et symbolique.
Mon travail se veut un hommage silencieux à ceux qui y sont passés, aux présences invisibles que l’on devine encore, aux âmes errantes que j’y croise parfois.
Sublimer l’abandon en le transfigurant par la poésie visuelle, c’est rendre justice à l’humain, lui redonner sa dignité, sa place, son nom.
Redonner une identité, c’est apaiser.
C’est transformer l’ombre en lumière.
Tel est le défi : photographier l’absence tout en révélant la force du vivant, insuffler de l’humanisme dans un lieu ou un objet délaissé.
La photographie, par sa puissance évocatrice, permet de rendre visible ce qui ne l’est plus, de donner forme à notre vanité, à notre trace humaine.
Sortir du silence par l’image, exhumer le passé avec respect, et l’illuminer avec humanité et poésie.
03 PODCASTS CARTE MÉMOIRE
Au travers de mes podcasts intitulés «CARTE MÉMOIRE», je vous emmène à la découverte de lieux insolites, abandonnés, qui cachent derrière leurs murs décrépis des histoires fantastiques que je vous invite à écouter au travers de mon œil.
En l'espace de cinq minutes vous serez transporté dans la mémoire du temps, de notre humanité et comprendrez à la fois mon
devoir de mémoire et ma quête narrative autour du prisme photographique.

